Flûte et crotte...
Vivement que j'ai internet dans mon petit 'chez nous'.
J'ai tant de choses à vous raconter et à montrer.
Canalblog, tu me manques!
Je me suis rendue compte que ma vision a beaucoup changé depuis mon entrée aux beaux Arts. je ne vois plus les choses comme je les voyais il y a un an... C'est comme ça.
Benjamin,
Je me sens toute bizarre sans toi. Je pensais que je vais tenir une semaine au moins sans ta présence. Mais non, c'est pas vrai. Sans toi, y a un immense vide. je me suis rendu compte que je riais souvent avec toi ou bien que je me disputais pour un truc bête, qu'on a fait renversé la pâte à crèpes quand tu as mis tes mains froides, là où tu voulais. Y avait de l'ambiance avec toi. Cette ambiance très amoureuse, ça me manque. Pour pas trop faire attention à ton absence, je bosse. Mais quand on bosse, on réfléchit. Plus on réfléchit, on pense à autres choses. Moi, je pense à toi, à nous, à ces 175 km qui nous sépare, puis ces 375 km et tout le reste qu'on a fait ou vécu ensemble... Tu es ma joie de vivre, mon équilibre, ma moitié, mon morceau. Reviens moi.
Les évenements organisés pour célébrer quelque chose ou quelqu'un. Les verres qui font Tchin et droit dans les yeux. Les boissons renversés et qui collent le plancher. Les fous rires, les larmes de joies et les coups de gueules. La fumée qui s'élèvent au plafond. L'odeur des sueurs. Etre complément ivre. Marcher à quatre pattes. Les jeux où on joue n'importe comment. Regarder droit dans les yeux du voisin, et se mettre à rire comme des furies. Ecouter les conversations en essyant de comprendre mais en faite, on ne pige rien. Consoler les personnes qui sont en déprime en leur disant "eh i'm no god, soory". Se cogner la tête contre le mur en voulant se relever. Regarder les étoiles sur l'herbe à quatre heures du matin. Avoir mal aux talons. Danser jusqu'à l'aube. Regarder la mer, assis sur les quais et se serrer comme des sardines pour ne pas avoir froid. Les cons qui veulent triper en sniffant du poivre. Une fille en robe de soirée assoupie dans un garage à six heures du matin. Chiper de la vodka dans la penderie. Rire aux éclats. Balancer des confetties partout. Faire de la balançoire à plusieurs. Se perdre dans la campagne. Se déguiser comme des pouffes. Se faire un bain de minuit. Se jeter du sable. Boire et reboire quand on a froid. Compter les étoiles. Se rendre compte qu'on a beaucoup bu en comptant les bouteilles vides. Fumer et faire des formes avec la fumée. Auto-stop-killer. Mettre de la peinture sur les cheveux. Se sentir pas bien. Foncer vers les toilettes ou la salle de bain. Y rester toute la nuit. Raconter notre vie merveilleuse. Puis d'abord, le whisky-coca, c'est vraiment dégeulasse. Sentir le carrelage sur les joues. Et attendre que ça passe. Murmurer " ca va ? " et répondre par un " voui...I'm OKAy Okay !".. Rester dans la cuisine. Poser une couverture sur celui qui dort sur le billard. S'assoir par terre. S'allonger par terre. Dire "je t'aime" à celui qu'on aime et lui faire l'amour dans un coin distret. Se dire qu'on va tous crever sous les étoiles. Compter les bouteilles de champagnes. Et voilà, les murs sont sales. Glissade. Oh #|è\ ! Vous avez manger tout mes radis ! Les flics qui débarquent pour tapage nocturne. Le verre qui fuyait. Non Nooon pas à l'eau !!! Plouf ! Oh ! Y en a qui se font un doigt d'honneur. Se dire qu'il y en a qui devraient moins boire. Compter les mosaïques au sol. Qu'il y aura toujours quelqu'un qui est en retard. Une chaise cassée ou bien un verre en milles morceaux. Eh t'a pas fait tourné la bouteille, Alice ?! That's The Way I Wanna Rock N Roll [...].
C'est l'automne, le boulevard Bertrand est déjà couvert de feuilles. Un monde orangé, ça change. Par contre, là il commence à faire très frais le matin et il pleut. Je suis rentrée récupérer des pulls et des chaussettes chaudes. J'ai même une ampoule au majeur, à ma main, la droite. A force de dessiner tous les jours et voilà : une ampoule. C'est la première fois que ça m'arrive. La douleur ? 3 jours et bien sûr, ça m'a pas empéché de dessiner sauf que l'ampoule éclate par moment, avec l'eau qui s'échappe tout le long de ma paume. Classe! Au faite, ça fait 1 semaine que je n'ai plus d'éléctricité... Arf ! M'en parlez pas. Marre des bougies. Vivement mardi (j'éspère). Je vais pouvoir commencer à faire MA cuisine. Réveiller avec mon réveil. Pas en se réveillant à chaque fois en pleine nuit à regarder la pendule. Laver les linges. Pouvoir regarder chaque parcelle de sa peau. Regarder des bons dvd. Et tout le tralala... Eh coupez le compteur d'éléctricité pendant une semaine et vous verrez. Y a de quoi rendre fou une population (sauf Benjamin).
Le 14 septembre 2008,
A (...le bout du monde)
Mon amour,
Quand on auras fini nos études, si tu es d'accord, on peut aller vivre six mois en Islande, à Reykjavik, on emporte notre mac, le reflex et tes lunettes, faire notre bébé, écrire un livre avec pleins de photos et de croquis, et continuer l'aventure.
Je t'aime.
Alice
Que c'est bon d'écrire ce mot...
Bonjour. Bon d'abord je vais commencer par faire taire ces (foutues)rumeurs. Mais non , je ne suis pas morte. La fille de l'article du journal de la semaine dernière, celle qui était morte aprés avoir bu douze bouteilles d'absinthe, c'était pas moi. Avec moi, un verre d'absinthe = au lit! Je suis bel et bien vivante. Pourquoi ce silence ? Je suis très occupé en ce moment et j'ai pas d'ordinateur, ni internet dans mon coin douillet. Aujourd'hui, j'en profite vu que j'ai fait 120 km pour le retrouver. En acheter ? Mon porte monnaie est trop riquiqui. On économise pour en acheter un pour le moment. Je me suis rendue compte que j'en ai vraiment besoin pour dessiner, modifier les photos, imprimer, des recherches, taper sur le clavier. Internet ? Mmmh ça peut attendre pour le moment. Y a pas que msn dans la vie. Mais bon, faut d'abord que je dresse Jacob (j'ai trouvé un prénom pour mon nain de jardin, ne cherchez pas à comprendre pourquoi jacob , c'est entre moi & mon frérot). Il n'a pas vraiment progressé. Dernièrement il a saboté les marches des escaliers. Une grand mère s'est retrouvé coincé... C'est un coriace, ce Jacob (Benjamin l'a même essayé de l'attacher avec une corde de 2m de long, et il a réussi à s'enfuir). J'ai pas envie de retrouver un trou dans l'écran de l'ordinateur. Et jacob qui me dira droit dans mes yeux "J'ai bousillé une mouche! Alice!". Ma nouvelle vie ? En bref : Beaucoup de changement et plus de liberté. Au fait avoir un chez soi, c'est pas évident (factures, les linges, la vaiselle, la cuisine, les dépenses etc) mais ça reste quand même merveilleux. (y a pas d'heure, les courses, le centre ville à proximité, la bibliothèque le samedi matin, du pain frais, le marché...). J'ai plein de choses à voir et à faire. Du thèatre à la mer : c'est vaste quand même. L'école ? Enrichissant et excitant (débordé d'imagination). C'est si intense, si fort. Comme s'il fesait 35°c et que voius recevez des goutes tièdes au dessus de vous comme une douche (en ralenti) et la chanson Salka de Sigur Ros qui résonne dans votre tête. Bon je m'arrête là, je sais que c'est bref et peu détaillé. Mais Alice est toujours là ! Et toujours aussi amoureuse ! Eh ? Je vous conseille un film : Kill bill 1 & 2 ou Elephant, lire Boris Vian : l'écume des jours (pour faire passer le temps), goûter les radis noirs et les framboises, boire du diabolo ou de l'eau et écouter les albums des The Chemical brothers.
Without you, il fait froid au milieu du bleu nuit
Without you, y a les entrelacements manqués
Without you, j'ai l'impression de faire des déclarations ratées
Without you, je n'ai que 5 heures de sommeil
Without you, fini les mots d'amour à mon réveil
Reviens vite...
OUI JE SUIS FOLLE CINGLÉE SONNÉE TARÉE PASSIONNÉE MALADE MENTALE VIOLEMMENT AMOUREUSE
Ca y est ! Fini les vacances ?! Non plus que 6 jours. Un conseil ?! Profitez ces derniers jours à fond. Bien. A mon retour, mon nain de jardin a été plus ou moins sage. D'abord, il a bien suivi mes consignes, il n'a pas buter le facteur, ni mon papyrus. Sauf qu'il a...buté 23 pigeons. Un vrai carnage... M'enfin regardons le coté positif, y a pas eu de cambriolage. Ben quoi ?
La Bretagne. C'est mieux que le sourire de Mona Lisa. En tout cas, j'ai aimé mon séjour à la mer. Par où commencer... Mmmh alors d'abord, j'étais dans le Morbihan, plus précisément à Kervoyal , un petit bourg charmant. Où est-ce que je dormais ? Dans les bras de Benjamin pardi! Oui mais où ? Les bras de Benjamin ? Mais dans une tente! Mais où!! Dans un camping! Son nom est (un peu de publicité ne fait pas de mal) 'Ty Breiz'.Là bas, y a plus de vent que de soleil. Mais on s'en fout, on avait une petite plage à l'abri du vent et même un terrain où on peut faire du Beach Volley. Première vacances avec toute (presque) la famille de mon n'amoureux, adorables et sportifs ! Ca change. Dormir dans une tente au lieu d'un matelas. Ca change. Faire du vélo au lieu de prendre la voiture. Et quand il n'avait pas de vélo pour moi (vu que je suis de trop), je montais sur le guidon et Benjamin pédalait en s'essoufflant et moi qui embrassait son cou et ses cheveux. Ca change. Lire des romans '99 francs' et 'Windows of the world' de Fédérick Beigberder (j'adore ce mec, putain), des mangas 'Nana' ou magazines culturelles et d'actualité comme Marianne au lieu de lire ces trucs 'people' et de mode comme Glamour, Isa et marie Claire (ouais j'en lis pas mal). Ca change. Ne pas pleurer à la plage comme l'année dernière. Ca change. Pas de télévision., ni de dvd. Ca change. Ne pas recharger son portable toute la semaine. Ca change. Faire des ballades nocturnes mains dans la mains. Ca change. Faire de la voile. Ca change. Manger des gâteaux qui viennent de la Bretagne au lieu de ma petite Maman. Ca change. Apprendre qu'il y a une baleine qui s'est échouée sur la grande plage. Ca change. Regarder son petit chat faire la vaisselle tout les soirs. Ca change. Essayer de faire des efforts de faire le moins de bruit possible quand on fait des ébats amoureux. (on priait pour qu'il ait plus de vent possible ou de la pluie) et rougir le lendemain matin. Ca change.(Et patati patata...). Etre très heureuse et sourire comme jamais. Ca change pas mal de choses... Eh oui, la Bretagne. C'est mieux que le sourire de Mona Lisa.
